Collection complète des œuvres de l'abbé de Mably, Том 2De l'imprimerie de Ch. Desbriere, 1795 |
Друга издања - Прикажи све
Чести термини и фразе
abus Anglais assemblées auroient auroit autorité avoient avoit baillis barons Beaum bourgeois Bourgogne Capétiens CHAPITRE Charles charte citoyens clergé communes comte comte de Flandre concile de Bâle connoître conseil cour de Rome couronne coutumes dauphin devoient devoit dignité donner duc de Bourgogne ecclésias ecclésiastiques ennemis entreprises estre établi états étoient étoit eût évêchés de Langres évêques faisoient faisoit falloit fiefs foibles foiblesse force fortune franc-fief fussent fût gneurs gouvernement féodal guerre Ibid impôts intérêts Jean Jean-sans-Terre jugement juridiction justice l'autorité lement lettres-patentes liberté lois Louis Louis VIII Louis X Mably magistrats ment monnoies n'avoient n'avoit n'étoient n'étoit nation nisi nobis officiers ordres pairs pape parlement peuple Philippe Philippe-Auguste Philippe-de-Valois Philippe-le-Bel politique pouvoient pouvoir prérogatives prince priviléges provinces puet puissance législative quod reconnoître règne relevoient rois royale royaume ruine seigneurs seroient seroit sires soient souveraineté subsides successeurs sujets super suzerain terres tion tribunaux trône vassaux vouloit
Популарни одломци
Страница 91 - Ce prince fit quelques règlemens généraux ; mais il se garda bien de prendre la qualité et le ton d'un législateur , il auroit révolté tous les esprits. Ses prétendues ordonnances ne sont, à proprement .parler, que des traités (i) de ligue et de confédération, qu'il passoit avec les prélats , les comtes, les barons et les chevaliers qui s'étoient rendus aux assises de sa cour. S. Louis suivit cet exemple dans les premières années de son règne ; mais la confiance; qu'inspirèrent...
Страница 116 - Les princes n'osent communément convoquer l'assemblée des diffcrens ordres de l'état, parce qu'ils craignent de voir s'élever une puissance rivale de la leur ; mais cette crainte n'est fondée que dans les pays où des idées d'une sorte d'égalité entre les citoyens , et de liberté publique , portent naturellement les esprits à préférer dans leur gouvernement la forme républicaine à toute autre. Il s'en falloit beaucoup que la police des fiefs eût donné cette manière de penser aux...
Страница 58 - JLiES seigneurs qui furent les premiers appauvris par leurs guerres domestiques, leur défaut d'économie, et la misère dans laquelle la dureté de leur gouvernement fit tomber leurs sujets , n'imaginèrent point d'autre ressource pour subsister et se soutenir, que d'entrer à main armée sur les terres de leurs voisins , d'en piller les habitans , ou d'exercerune sorte de piraterie sur les chemins , en mettant les passans à contribution. Les seigneurs, dont le territoire avoit été violé , ne...
Страница 490 - Pourquoi les rois auroientils cru qu'ils pouvoient aliener pour toujours leurs domaines en faveur des étrangers, et qu'ils ne le pouvoient pas en faveur de leurs enfans , pour lesquels ils devoient avoir plus d'affection ? Alphonse, comte de Poitou et d'Auvergne, étant mort sans enfans , son frère Charles , roi de Sicile , se porta pour son héritier, et intenta procès à Philippe-le-Hardi son neveu, qui s'étoit emparé de la succession. Les raisons que Charles allègue pour défendre ses droits...
Страница 541 - Nullus liber homo capiatur, vel imprisonetur, aut dissaisiatur, aut utlagetur, aut exuletur, aut aliquo modo destruatur, nee super eum ibimus, nee super eum mittemus, nisi per legale judicium parium suorum, vel per legem terrae.
Страница 133 - Les pairs avoient nui autrefois à leurs intérets , en négligeant de se rendre à la cour du roi ; ce fut la cause de leurs premières disgraces , et les ducs de Bourgogne , d'Aquitaine , de Bretagne , et le comte de Flandre , en ne paroissant point dans des assemblées où il n'étoit jamais question que de contribuer aux besoins du roi , firent une faute encore plus considérable.
Страница 376 - Colemi, et altres genz assez* dont li livres ore se taist. En l'ost remaint li cuens Baudoins de Flandres et de Hennaut, et li cuens Loeys de Blois et de Chartein, et la graindre partie des pèlerins.
Страница 228 - ... le i7 octobre. Cette assemblée, qui étoit très-nombreuse et toute composée de mécontens , commença par choisir dans les trois ordres des commissaires qu'elle chargea de rechercher les causes des griefs dont la nation avoit à se plaindre , ( i ) et préparer les matières sur lesquelles on délibéreroit. Le Dauphin, de son côté , nomma quelques ministres de son père pour assister à ce travail; mais la seconde fois qu'ils s'y rendirent , on leur déclara que les conférences cesseroient...
Страница 518 - ... trésoriers, ou autres officiers quelconques, en puissent prendre, lever, exiger ou demander aucune chose, par quelque manière que ce soit, ne faire tourner ou convertir en autres choses que en la guerre , ou armée dessusdittes : et ne seront...
Страница 88 - Philippe-le-Hardi eut, enmontant sur le trône , le droit exclusif d'établir de nouveaux marchés dans les bourgs, et des communes dans les villes. Il régla tout ce qui concernoit les ponts , les chaussées, et généralement tous les établissemens qui intéressent le public. Les grands vassaux de la couronne auroient dû protéger les barons , dont la fortune servoit de rempart à la leur. Plus ceux-ci seroient grands , moins les autres , qui leur étoient supérieurs en dignité et en force,...