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acceptoit ou déclinoit la proposition: il me répondit qu'il n'en savoit que ce qu'il m'avoit dit, et que je devois former mon opinion. d'après ce que je savois des sentimens de S. M.; que lui, M. de Jaucourt, ne connoissoit que les instructions que le Roi avoit données à M. de Talleyrand, et qu'il étoit seulement chargé de se référer à cette instruction et de rapporter la conversation qu'il auroit avec moi.

Signé WELLINGTON.

No XVIII.

Extrait d'une dépêche adressée par le duc de Wellington au vicomte Castlereagh, en date de Paris, le 10 octobre 1814 (1).

que

Ce fut encore par suite des instructions. j'ai reçues, et qui portoient que je devois faire un nouvel effort pour engager le Roi à adopter immédiatement des mesures pour prévenir la traite des Noirs sur la côte nord du continent de l'Afrique, ainsi que je les avois suggérées dans la note présentée le 26 août à M. de Talleyrand, que j'allai directement chez M. de Blacas, et le priai de mettre ce rapport sous yeux du Roi, et de faire connoître à S. M.

les

(1) Traduit de l'anglois.

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les mauvaises conséquences qui résulteroient d'un plus long délai dans l'adoption des mesures propres à prévenir la traite sur cette côte, sur le principe desquelles on étoit d'accord, et dont on avoit promis la prochaine exécution.

M. de Blacas me promit de soumettre le papier au Roi, et d'instruire S. M. de ce que j'avois dit.

Je ne pus voir qu'aujourd'hui M. de Jaucourt; je le pressai, de la manière la plus forte, de nous faire avoir une réponse décisive sur cet objet. Je suis fâché, pourtant de devoir dire que la chose est au même point où elle étoit, savoir au département de la marine, et que quoique M. de Jaucourt me promit de se donner toutes les peines pour obtenir un rapport de ce département, il m'est impossible de m'abandonner à l'espoir d'avoir la décision du gouvernement aussitôt que je le souhaite.

V. S. peut être persuadée que je ne perdrai aucune occasion qui s'offrira pour presser les ministres du Roi de terminer l'affaire.

Signé WELLINGTONI

No XIX.

Extrait d'une dépêche du même au même, en date de Paris le 13 août 1814 (1).

MYLORD,

Je visitai M. de Jaucourt hier, pour savoir quelles démarches ont été faites depuis la dernière fois que je l'ai vu, pour restreindre la traite des Noirs sur la côte nord de l'Afrique. Il me communiqua une lettre qu'il a écrite au département de la marine pour lui faire connoître les engagemens pris par le Roi et M. de Talleyrand, et pour presser la prompte adoption de mesures pour les mettre en exécution.

V. S. peut être assurée que je ne manquerai pas d'appeler l'attention du gouvernement sur cet objet, et de mettre en avant chaque argument qui pourra l'engager à tenir ce qu'il a promis.

J'ai l'honneur, etc.

Signé WELLINGTON.

(1) Traduit de l'anglois, ainsi que les n' XX et XXI.

TOME VII.

8

No XX.

Extrait d'une dépêche du méme au même, en date de Paris, le 20 août 1814.

Je n'ai pas encore reçu de réponse relativement à la restriction de la traite des Noirs sur la côte nord de l'Afrique, quoique j'en aie deux fois pressé M. de Jaucourt depuis qu'il m'a montré la copie de sa lettre à M. Ferrand.

V. S. observera dans les journaux de ce jour à quel degré l'opinion publique est montée sur cet objet. On l'a discuté, dans la chambre. des députés, avec beaucoup de chaleur, et de défaveur envers le gouvernement britannique.

Signé WELLINGTON.

No XXI.

Extrait d'une dépêche du même au même, en date de Paris, le 3 novembre 1814.

MYLORD,

J'ai l'honneur de vous transmettre copie d'une lettre de M. de Jaucourt, avec ses incluses; vous trouverez parmi les dernières les ordres

donnés par le ministre de la marine, pour borner la traite françoise sur la côte d'Afrique, à la partie située au sud du cap Formosa.

V. S. observera qu'il reste beaucoup à faire pour s'assurer que les ordres donnés seront sévèrement exécutés, et pour faire prononcer la condamnation des vaisseaux négriers surpris sur le fait de la désobéissance, ainsi qu'en faveur des esclaves captures; je vais immédiatement entamer avec le gouvernement françois une discussion pour cet objet.

Signe WELLINGTON.

ANNEXE I.

Lettre du comte de Jaucourt au duc de Wellington, en date de Paris, le a novembre 1814.

MYLORD,

J'ai eu l'honneur de prévenir V. E. que je

demandois au ministre de la marine les renseiguemens sur les mesures qu'il avoit prises pour remplir les intentions du Roi relativement à

la traite.

Il vient de m'adresser l'extrait de la corres

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