Histoire de la guerre de 1870-1871, Том 12

Предња корица
H. Plon, 1874
 

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Страница 47 - Ce terrain couvert, coupé, boisé, était un champ de bataille très favorable pour former des débutants, les Allemands ne pouvant y déployer les deux armes qui leur donnaient la supériorité, la cavalerie et l'artillerie. Là on pouvait, non point les provoquer, mais les attendre, aguerrir nos jeunes troupes en leur faisant surprendre les reconnaissances ou les partis ennemis qui se présenteraient à leur portée, et, en cas d'attaque par des forces supérieures, se retirer, selon les circonstances,...
Страница 10 - Rûstow (1), une fraction de la 6e division de cavalerie les chargea, les dispersa et les fit en grande partie prisonniers ; un grand nombre furent sabrés ou tués à coups de lance. Les Allemands ont prétendu que ces gardes mobiles avaient voulu se rendre, mais que, ne sachant par quels signes conventionnels manifester ce dessein, ils s'étaient arrêtés et avaient formé le carré de leur mieux. C'est là ce qui avait provoqué la charge inutile des cavaliers.
Страница 47 - Gudin était d'occuper la vallée de l'Andelle, la forêt de Lyons et le pays accidenté qui s'étend depuis Gournay jusqu'à Neufchâtel, en portant successivement sur cette ligne les bataillons organisés au fur et à mesure qu'ils lui arriveraient. Ce terrain couvert, coupé, boisé, était un champ de bataille très favorable pour former des débutants, les Allemands ne pouvant y déployer les deux armes qui leur donnaient la supériorité, la cavalerie et l'artillerie. Là on pouvait, non point...
Страница 119 - Allemands de sérieuses inquiétudes, "v.ïl 1 « Bon nombre de fantassins de la Garde, forcés de changer de direction et de se jeter à la traverse, passèrent dans des terrains détrempés par la pluie, et y laissèrent leurs bottes, que les habitants ébahis trouvèrent le lendemain dans les champs.
Страница 209 - Les Saxons occupaient la grande rue, depuis la rivière de la Bonde jusqu'à l'extrémité ouest de la ville. Ils avaient une compagnie d'infanterie à la mairie, un piquet de cavalerie sous les halles et une section d'artillerie sur la place du Marché. Les officiers étaient logés dans un hôtel situé presque en face de la mairie; le reste de l'infanterie était réparti au château ; la cavalerie dans les fermes. Le général Briand résolut de traverser rapidement...
Страница 398 - ... midi, les Allemands investissaient Dieppe le 1er février, Fécamp le lendemain, Honfleur, pourtant en zone neutre, le 23 février, et continuaient les hostilités, écrit Rollin, « en frappant partout d'énormes contributions de guerre ; Rouen ne devait pas payer moins de six millions et demi ; [...] partout des réquisitions écrasantes furent levées, et dans ce nouveau genre d'opérations on vit la rapacité germanique aux prises avec la ténacité normande. / De notre côté, on profita...
Страница 209 - J'arrièrc-gardc. suite les francs-tireurs des Andelys et la tête du bataillon de marche. Lorsqu'ils arrivèrent à la hauteur de la mairie, le poste ennemi les accueillit par une vive fusillade. Plusieurs officiers saxons sortaient alors à cheval de leur hôtel ; le général Briand et sa suite, M. Lecouturier1, le revolver au poing, renversent les premiers qui se...
Страница 1 - N'ayant été reliés ni à l'armée de la Loire, ni à l'armée du Nord, ils ne se sont point illustrés sous les ordres des Chanzy et des Faidherbe ; mais ils n'en ont pas moins honorablement combattu pour la même cause dans plusieurs circonstances, qu'il n'est peut-être pas inutile de rappeler. » L'ouvrage de M. Rolin ne cède en rien à ceux de MM. Laroncière-Le Nourry, Vinoy, d'Aurelles, Cbanzy, Martin des Pallières, publiés par le même éditeur.
Страница 195 - Vernon, le 21 novembre, où le commandant des mobiles de l'Ardèche eut un cheval tué sous lui, l'ennemi laissa entre nos mains une douzaine de fourgons chargés et attelés chacun de quatre chevaux. L'inventaire de cette prise fut dressé sur-le-champ. Cet inventaire constata, dans les bagages prussiens ou bavarois, car il y avait des uns et des autres, l'existence de pendules, montres, bijoux, châles, cachemires, manchons, et d'une foule d'autres objets qui n'ont rien de commun avec l'approvisionnement...
Страница 257 - ... failli entraîner la destruction de Rouen et qui allaient coûter tant de vies. Pendant ce temps, en effet, les bataillons français, et Maupassant parmi eux, progressaient péniblement, pêle-mêle, sur la route de PontAudemer. « La température était d'une rigueur excessive », écrit Rollin, « la neige couvrait la terre, les officiers, après avoir essayé quelque temps de maintenir l'ordre dans la marche, durent cesser des efforts inutiles ; les soldats affamés quittaient les rangs pour...

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