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15. La Porte accorde l'investiture,de la Servie au prince Milosch Obrenowitsch.

16. L'assemblée nationale de Jassy vote l'union des deux principautés. Elle impose au prince à élire, ainsi qu'à la commission de Fokschany qui sera composée de membres de l'assemblée, l'obligation de travailler à l'union des deux pays sous le gouvernement d'un prince étranger. — Le lendemain, le colonel Alexandre Couza est élu à l'unanimité prince-régent de la Moldavie. Il prend le nom d'Alexandre Jean Ier.

20. Mort de Madame Bettina d'Arnim née Brentano, à l'âge de 74 ans.

22. Convocation à Hambourg d'une assemblée populaire pour aviser aux moyens d'obtenir la mise en vigueur de la constitution du 25 mai 1850. Mort de l'historien Henri Hallam, à l'âge de 81 ans.

26. Zuloaga est réintégré dans ses fonctions de président par Miramon, qui se charge provisoirement de la présidence. Ouverture de la session législative des Chambres de Bavière par le prince Luitpold, frère du roi, sans discours royal.

27. L'assemblée législative des sept îles ioniennes déclare que l'unique et unanime volonté du peuple ionien est l'annexion des sept îles à la Grèce. La chambre nomme une commission de 11 membres chargée d'aviser aux moyens d'atteindre ce but. - Le lendemain, le lord haut-commissaire signale, dans un message, l'illégalité de cette résolution et propose, comme moyen régulier, de formuler le vœu de la nation dans une adresse à la reine. - Naissance d'une fille du prince royal de Prusse.

29. Clôture du conseil national Suisse à Berne. Le président rappelle l'obligation de sauvegarder l'indépendance nationale sans léser les intérêts des états voisins.

30. Adresse de l'assemblée législative de Corfou à la reine d'Angleterre. Le 5 février, le lord haut-commissaire donne communication de la patente royale portant réponse négative à la pétition du parlement relative à l'annexion des sept îles à la Grèce. — Mariage de la princesse Clotilde, fille du roi de Sardaigne avec le prince Napoléon, cousin de l'empereur.

Février.

2. Abdication du général Zuloaga en faveur de Miramon, déclaré président de la république.

3. Ouverture du parlement anglais.—Ouverture de l'assemblée nationale de la Valachie à Bucharest, composée de 64 membres.

4. Le ministre des finances du Piémont présente un projet de loi autorisant le gouvernement à contracter un emprunt de 50 millions de francs. Dans l'exposé des motifs il est dit que les armements extraordinaires de l'Autriche en Lombardie, les troupes qu'elle concentre près de la frontière, l'emprunt récent qu'elle a contracté, révèlent des dispositions peu pacifiques de la part du gouvernement autrichien.

5. Le prince Alexandre Couza, hospador de Moldavie, est élu prince de Valachie. — Circulaire adressée par le comte Buol aux états de second ordre, par laquelle, après s'être félicité des manifestations qui se sont produites en Allemagne, et tout en reconnaissant que le moment de porter la question devant la diète de Francfort n'est pas encore venu, il exprime l'opinion qu'il convient de constater dès à présent quelles seraient les dispositions des gouvernements allemands pour le cas d'une guerre, soit avec la Sardaigne seule, soit avec la France, soit avec ces deux états réunis.

7. Ouverture de la session du corps législatif en France. Dans son discours, l'empereur déclare qu'il a lieu de se féliciter de ses relations avec l'Angleterre, la Russie et la Prusse, mais qu'il s'est trouvé en dissidence avec le cabinet autrichien sur les questions principales, entre autres sur la reconstitution des principautés danubiennes. La France s'est rapprochée du Piémont, qui a été si dévoué pendant la guerre, si fidèle à sa politique pendant la paix. L'état anomal de l'Italie, où l'ordre ne peut être maintenu que par des troupes étrangères, inquiète justement la diplomatie, mais n'est point un motif suffisant de croire à la guerre.

8. La Porte demande que la conférence de Paris soit convoquée à cause de la double élection du prince Couza.

9. L'union des deux principautés est réclamée dans l'aşsemblée nationale de Jassy et il est décidé que la réunion des deux chambres aura lieu à Fokschany.- Le vice-amiral français Rigault de Genouilly, qui a quitté, le 2, la baie de Turon avec une escadre de huit vaisseaux de guerre et l'aviso à vapeur espagnol El Cano, arrive à l'embouchure du fleuve Saigon; le lendemain, attaque et prise des deux forts qui défendent l'entrée du port; du 11 au 15, destruction de six autres forts; le 16, prise des deux forts qui défendent la ville du côté du sud et, le 17, la ville et la citadelle de Saigon sont prises d'assaut; 200 canons tombent entre les mains des Français.

11. Délibération du parlement ionien sur les projets de réforme.

12. Dépêche-circulaire adressée par le gouvernement prussien à ses envoyés près les cours d'Allemagne. Il motive l'attitude expectante qu'il a prise en présence de la tension qui signale la situation politique, situation qui ne lui semble pourtant pas de nature à compromettre la paix. La Prusse, se réservant son action comme puissance euro

péenne, remplira dans toutes les éventualités ses devoirs comme membre de la confédération.-L'admission de l'Orégon dans l'Union, déjà votée par le sénat, est confirmée par la chambre des représentants.

17. Le sénat de Servie est reconstitué par le prince Milosch. 20. Installation et prestation de serment du prince Alexandre Jean Ier à Bukarest.

21. Dépêche-circulaire du comte Walewski aux envoyés du gouvernement français près les cours d'Allemagne; il espère que les affaires d'Italie pourront être réglées par voie diplomatique, mais l'empereur tient à ce que la réunion d'une conférence ait lieu à Paris pour régler la question des principautés.

22. Le cardinal Antonelli annonce aux ambassadeurs de France et d'Autriche près le Saint-Siége que le Saint-Père, plein de reconnaissance pour le secours que lui ont prêté l'empereur des Français et l'empereur d'Autriche, croit devoir les prévenir que son gouvernement est assez fort pour maintenir la paix dans ses états, et qu'en conséquence le Pape se déclare prêt à entrer en arrangement avec les deux puissances pour combiner l'évacuation simultanée de son territoire par les armées française et autrichienne.-Dépêche adressée par l'Autriche à la Prusse, et communiquée aux autres états allemands, dans laquelle elle expose la nécessité d'armer les forteresses fédérales et de prendre des dispositions pour la nomination des commandants des forces réunies de la confédération.

25. Note du comte Buol au comte d'Appony, ambassadeur d'Autriche à Londres, pour réfuter les griefs formulés par le comte Cavour contre l'Autriche : l'Autriche, malgré ses justes sujets de plainte, s'abstiendra de toute agression contre la Sardaigne; l'empereur ne tirera l'épée que pour défendre ses droits et maintenir les traités.

27. Circulaire du cabinet prussien, en réponse à la dépêche autrichienne du 22 février. Elle fait ressortir l'intérêt européen que la question d'Italie a présenté jusqu'ici et maintient le point de vue prussien.

28. M. Disraeli soumet à la chambre des communes le projet du gouvernement relatif au bill de réforme. Ce bill propose d'accorder le droit de suffrage à ceux qui occupent une propriété d'un loyer annuel de dix livres sterl., ou qui ont un revenu de pareille somme, du chef de placements sur l'état et sur la compagnie des Indes. Il étend en outre la franchise aux personnes qui jouissent d'une pension annuelle d'au moins vingt livres ou qui justifient d'avoir soixante livres en dépôt dans les caisses d'épargne, ainsi qu'aux gradués des universités et aux hommes exerçant certaines professions libérales. — Une députation de l'assemblée des îles ioniennes remet au nouveau lord hautcommissaire, sir Henry Storks, une adresse répondant au discours prononcé le 5 février par M. Gladstone et exposant l'impossibilité où se trouvent les députés des Sept-Iles d'accepter une réforme quelconque, vu que le pays veut avant tout son indépendance. Sir Henry Storks manifeste le regret qu'il éprouve de voir l'assemblée rejeter obstinément le bienfait d'institutions libérales, mais il déclare qu'il usera néanmoins de ses pouvoirs. Il prononce la clôture de la session extraordinaire de l'assemblée législative.

Mars.

1. Memorandum adressé par le gouvernement de Sardaigne au gouvernement britannique pour lui exposer les griefs que les Italiens ont à faire valoir contre l'Autriche, tant au point de vue de la situation des provinces lombardo-vénitiennes que des divers états de la Péninsule.

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