Слике страница
PDF
ePub

4. Clôture de la deuxième session du 35me congrès des États-Unis.

6. Dépêche par laquelle le cabinet de Vienne invite la Prusse à préparer la mise sur pied de guerre.

7. Décret impérial portant que le prince Napoléon cesse d'être chargé du ministère de l'Algérie et des colonies; le 24, le comte de Chasseloup-Laubat est nommé à ces fonctions.

16. Formation d'un nouveau ministère, en Portugal; le comte de Terceira, président du conseil, ministre de la guerre et des affaires étrangères.

20. Le cabinet britannique donne son adhésion à la proposition faite par la Russie touchant la réunion d'un congrès.

21. La proposition de la Russie relative à un congrès est communiquée au comte Buol par l'ambassadeur de Russie à Vienne.

22. Le Moniteur français annonce que l'empereur adhère à la proposition de la Russie de réunir un congrès pour prévenir les complications que l'état de l'Italie pourrait faire naître.

23. Note du comte Buol à M. de Balabine en réponse à l'ouverture faite par la cour de Russie, qui propose la réunion d'un congrès des grandes puissances à l'effet d'aplanir les complications italiennes, proposition acceptée par les gouvernements de France, de Grande-Bretagne et de Prusse. De l'avis du cabinet impérial, la difficulté se résume dans le système politique que poursuit la Sardaigne et auquel il faudrait mettre fin.

26. Le ministre de la guerre Berten donne sa démission; il est remplacé le 6 avril par le lieutenant-général Chazal. 27. Démission du ministre d'état de Bavière baron de Pfordten; le conseiller d'état baron de Schrenck est chargé,

le 1 mai, du ministère des affaires étrangères. - Arrivée à Paris du comte de Cavour, président du ministère sarde.

28. Fêtes séculaires de l'académie royale des sciences à Munich.

31. Réponse du comte Buol à la note par laquelle lord Loftus, ministre de S. M. la reine d'Angleterre, fait connaître les conditions auxquelles son gouvernement est prêt à accepter la proposition d'un congrès des grandes puissances. La chambre des communes de la Grande-Bretagne rejette à la deuxième lecture le bill de réforme, à une majorité de 39 voix; la chambre est prorogée.

Avril.

4. Par suite de l'échec éprouvé par le gouvernement dans la séance de la chambre des communes du 31 mars, le comte Derby et d'Israeli annoncent aux chambres la dissolution du parlement, l'état critique des affaires extérieures ne permettant pas de changer de ministère.

7. Les plénipotentiaires d'Autriche, de France, de la Grande-Bretagne, de Prusse, de Russie, de Sardaigne et de Turquie se réunissent en conférence pour s'occuper des questions que soulève l'exécution de la convention du 19 août 1858, relative à l'organisation des provinces unies de Moldavie et de Valachie.

9. Mort du mandarin Yeh, vice-roi des deux Kouangs. 10. Le général Miramon, après avoir forcé les lignes des généraux libéraux, Ampudia et Llave, à Orisaba et à Cum-bres de Aculcingo, s'approche de Mexico; Degollado lève le siége; le lendemain, Marquez attaque les libéraux entre Tacubaja et Chapultepec et les défait; le même jour, Miramon entre dans la capitale et s'empare du pouvoir.

13. Deuxième séance de la conférence qui s'occupe de la double élection du prince Couza. Les plénipotentiaires de

France, d'Angleterre, de Russie, de Prusse et de Sardaigne ne soulèvent pas d'opposition; la conférence est ajournée jusqu'à l'arrivée de nouvelles instructions de Constantinople.

14. L'Autriche refuse de prendre part au congrès, s'il n'est pas précédé d'un désarmement complet.

16. Mort de l'économiste Alexis de Tocqueville, à l'âge de

58 ans.

18. La Gazetta Piemontese publie la réponse du gouvernement de Piémont au cabinet de Londres, relativement au désarmement général avant la réunion du congrès. La Sardaigne déclare que, si elle était admise au congrès, elle pourrait admettre le principe du désarmement, mais que son exclusion ne lui permet pas de contracter une semblable obligation.

19. Dépêche du comte Buol au président du conseil des ministres de Sa Majesté sarde, pour lui demander si le gouvernement royal consent, oui ou non, à mettre sans délai son armée sur pied de paix et à licencier les volontaires italiens. Si le gouvernement de l'empereur d'Autriche ne recevait pas de réponse satisfaisante au bout de trois jours, il recourrait aux armes pour imposer par la force les mesures demandées. Décret impérial, portant que le royaume lombard - vénitien sera mis en état de guerre à partir du jour où l'armée prendra l'offensive.

20. L'archiduc Ferdinand Maximilien est déchargé des fonctions de gouverneur - général du royaume lombardvénitien, qui sont confiées au feldzeugmestre comte Gyulai.

21. Victoire des Français sur l'armée anamite et prise d'un fort défendu par 19 canons.

22. Circulaire adressée par la Prusse aux autres états de la confédération. La Prusse regrette l'ultimatum envoyé par l'Autriche au Piémont et elle décline la responsabilité

des événements qui peuvent se produire. Le Moniteur français annonce que, l'Autriche n'ayant pas adhéré à la proposition faite par l'Angleterre et acceptée par la France, la Russie et la Prusse, et le cabinet de Vienne ayant résolu d'adresser une communication directe au cabinet de Turin pour obtenir le désarmement de la Sardaigne, l'empereur a ordonné la concentration de plusieurs divisions sur les frontières du Piémont.

23. La diète de Francfort vote la mise sur pied de guerre des contingents principaux et l'armement des forteresses de la confédération. · Remise de l'ultimatum autrichien au comte Cavour par le baron de Kellersberg. - Le comte Cavour donne lecture de l'exposé des motifs et du projet de loi, qui investit le roi Victor Emmanuel de pouvoirs exceptionnels en cas de guerre. Ce projet de loi est adopté sans discussion.

24. Publication d'une nouvelle loi communale pour toute l'étendue de l'empire d'Autriche à l'exception du royaume lombard - vénitien, de la Dalmatie et des frontières militaires.

25. Les troupes françaises franchissent la frontière sarde à Culoz. - Le même jour les Français commencent à débarquer à Gênes.

26. Réponse négative du comte Cavour à l'ultimatum autrichien. Le gouvernement français, par l'organe de son ambassadeur Banneville, prévient le gouvernement impérial que, si les troupes franchissaient la frontière du Piémont, la France considèrerait cette invasion d'un pays allié comme une déclaration de guerre.

27. Proclamation par laquelle le roi de Sardaigne annonce à l'armée qu'il a repoussé l'injonction faite par l'Autriche de déposer les armes et que l'empereur des Français sera son allié dans cette guerre.

28. Manifeste de l'empereur d'Autriche à ses peuples. L'armée autrichienne, dit l'empereur, a reçu l'ordre de mettre un terme aux provocations incessantes de la Sardaigne. L'empereur exprime la conviction qu'il ne restera pas isolé dans la lutte qui va s'engager. — Circulaire adressée par le comte Buol aux gouvernements de la confédération. La France ayant fait passer ses troupes en Sardaigne, le cabinet autrichien pense que le moment est arrivé d'examiner si la sécurité de la confédération n'est pas menacée. L'ambassadeur d'Autriche, Charles comte de Hugel, quitte la Toscane.

29. Dépêche-circulaire adressée par le comte Buol aux agents diplomatiques de l'Autriche pour leur donner connaissance du manifeste de l'empereur, leur exposer la situation et la légitimité de la domination de l'Autriche sur le Pô et l'Adriatique, que l'empereur va soutenir les armes à la main. L'armée autrichienne, commandée par le feldzeugmestre Gyulai, passe le Tessin en trois corps d'armée et s'avance sur Mortara, Vigevano et Novare. - Dépêche du ministre des affaires étrangères au chargé d'affaires de France à Vienne. Le comte Walewski, après avoir rappelé l'ensemble des actes qui témoignent de la nécessité impérieuse de la conduite de la France, de la persévérance de ses efforts pour aboutir à un autre résultat, enjoint au marquis de Banneville de demander ses passeports, dès qu'il ne lui restera plus aucun doute sur le passage du Tessin par les Autrichiens. — Décret impérial d'Autriche relatif à un emprunt de 200 millions de florins.

30. Le projet de loi relatif à un emprunt de 500 millions de francs est adopté à l'unanimité par le corps législatif. · Proclamation du roi Victor Emmanuel par laquelle il annonce à son peuple qu'il confie le soin du gouvernement à son cousin, le prince Eugène de Savoie-Carignan et que,

« ПретходнаНастави »