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J'épargne aux lectrices françaises
Les suites de cet accident;

Swift seul, plus hardi, moins galaut,
Peut conter, aux dames anglaises,
Comme quoi Mondor assuré
Que Rosette était une femme,
D'être homme aussi se sut bon gré
Et fit ce qu'avait fait madame;
Mais comme quoi l'amour confus,
Laissant la place à l'hyménée,
Loin de l'alcove profanée
S'enfuit et ne reparut plus.

Dès ce moment plus de mystère, Plus de gêne, plus de secret; Ce que l'un dit, ou ce qu'il fait, L'autre l'entend ou le voit faire. Dès ce moment plus de plaisir; Chacun sent et maudit sa chaîne; La froideur succède au desir, Et l'amour fait place à la haine.

Un

Cette leçon s'adresse à vous:

peu

de gêne, heureux époux,

Though beauty may beget desire,
'Tis thou must fan the lover's fire;
For beauty, like supreme dominion,
Is best supported by opinion:
If decency bring no supplies,

Opinion falls and beauty dies.

SWIFT ON HIMSELF

SOMETIME BEFORE HIS DEATH.

DEAF,

EAF, Giddy, helpless, left alone, To all friends a burthen grown,

my

No more I hear my church's bell

Than if it

rang out for my knell;
At thunder now no more I start,
Than at the rumbling of a cart;
Nay, what's incredible, alack!
I hardly hear a woman's clack,

Fixe l'amour dans le ménage;

Trop d'abandon change en dégoûts
Tous les plaisirs du mariage.
L'aiguillon de la volupté,

Jeunes femmes, c'est l'innocence:

Le feu qu'allume la beauté

S'éteint bientôt sans la décence.

SWIFT SUR LUI-MÊME

QUELQUE TEMS AVANT SA MORT.

SOURD, presque fou, triste doyen,

Délaissé, vrai fardeau du monde,
L'heure sonne, la foudre gronde,
Je n'y suis plus, je n'entends rien.
Mais, voici bien d'autres merveilles!
Le croirez-vous, pauvres maris?
Femme qui jette les hauts cris
Ne m'étourdit plus les oreilles.

POPE.

THE UNIVERSAL PRAYER.

FATHER of all, in every age,

In ev'ry clime, ador'd,
By saint, by savage, and by sage,
Jehovah, Jove, or Lord!

Thou, great first cause, least understood,
Who all my sense confin'd
To know but this, that thou art good,
And that myself am blind.

Yet, gave me, in this dark estate,
To see the good from ill;
And binding nature fast in fate,
Left free the human will.

What conscience dictates to be done
Or warns me not to do;

This, teach me more than hell to shun;

That, more than heav'n pursue.

POPE.

LA PRIÈRE UNIVERSELLE.

O TOI qui créas tout, à qui tout rend hommage,
O toi qu'en tout tems, en tout lieu,
Ont adoré le saint, le sauvage, le sage,
Jéhovah, Jupiter, ou Dieu!

Principe universel, essence inconcevable;
Ébloui de ta majesté,

Pour moi tout est secret, tout est impénétrable,
Hors ma faiblesse et ta bonté.

Vers le bien ou le mal, dans cette route obscure,
Tu me laisses ma liberté;

Et la fatalité qui régit la nature
N'enchaîne point ma volonté.

Ma conscience parle, et cette voix intime
Dirige mon cœur combattu:

Ah! fais-lui voir l'enfer moins affreux

que

le crime

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