Histoire de l'Empire Ottoman depuis sa fondation jusqu'à la paix de Jassy, Том 3

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Страница 224 - ... leur devoir religieux. La guerre est un remède violent auquel il ne faut avoir recours qu'à la dernière extrémité, que pour rendre la société à son système naturel et nécessaire, que pour la rendre à la paix. La paix est la source du bonheur public ; la paix est agréable à Dieu ; la paix est utile aux hommes ; et c'est, après la vie éternelle, la seule fin que doivent se proposer les princes qui aiment la justice. » En effet, quelle âme sensible, quel être humain ne frémit...
Страница 97 - L'univers sait son nom : cette femme qui , dit-on , ne sut jamais lire, savait suivre son époux dans les camps, sur les mers, affronter avec lui la mort, le consoler dans ses peines , le secourir dans ses maladies : c'était Catherine l'impératrice, compagne de la couche , mais aussi des périls, des travaux et de la gloire de Pierre-le-Grand. Catherine avait songé à corrompre un ennemi trop difficile à vaincre. Avouée facilement par le czar, elle rassembla toutes ses pierreries , les ducats...
Страница 224 - ... les dévorent jusque dans les bras de la victoire, et les jettent enfin dans l'ignoble fosse où la mort les confond et les égalise avec les animaux eux-mêmes, et c'est ainsi qu'elle punit les hommes dégradés d'avoir imité la férocité des bêtes dans leurs fureurs insensées. » L'affreux génie du mal, en poussant le cri de...
Страница 259 - ... Un vent du nord poussa le feu le long des murs du sérail ; il atteignit le palais du grand vizir. Tous les grands officiers de la Porte se trouvaient par devoir au milieu des travailleurs. Le sultan s'y rendit en personne ; et c'est une obligation dont il ne se dispense que lorsque, dans des temps de trouble, il craint pour sa propre sûreté. Mais ni sa présence, ni sa voix, ni ses promesses ne purent limiter le malheur. L'énorme masse de Sainte-Sophie semblait devoir présenter une digue...
Страница 225 - L'affreux génie du mal, en poussant le cri de guerre, tranche de sa flamboyante épée les liens des nations : plus de commerce entre les frères; le droit du plus fort redevient le code des enfants d'Adam; le sang ou les larmes des victimes attestent, sur ses tables d'airain , que chaque vertu a retrouvé son outrage, la faiblesse son bourreau, l'innocence son oppresseur, et la pudeur son sacrilège. C'est pour prévenir le retour de tant de crimes et de tant de malheurs, c'est pour remplir les...
Страница 36 - TÔKÔLI. de la Hongrie disparut de la scène où il avait joué un rôle si brilliant si mêlé désperance et de revers. Le jour on la paix fut signée à Carlowitz devint le dernier de la carrière politique qû il avait fournie avec éclat pendant trente années ; il eut la permission de se retirer sur le territoire Ottoman de l'aveu tacite de toutes les puissances. Le trône que le sultan lui avait promis se changea en un asile obscur où il finit ses jours. Détrompé de la grandeur dont il...
Страница 105 - Brancovani, sa Femme et ses quatre fils, furent destinés à mourir. Le muphti avait obtenu qu'on leur laisserait la vie s'ils embrassaient la religion musulmane. Le tableau du supplice du grandduc Notaras et de sa famille, après la prise de Constantinople , reparut avec toutes ses circonstances les plus touchantes. Les six victimes s'offrirent à la mort : trois des enfans périrent sous les yeux de leurs parens , sans avoir donné le plus léger signe de faiblesse; mais le dernier, couvert du...
Страница 312 - Mustapha en levant les yeux au ciel ; « mais, « mon frère, que puis-je faire tout seul? Ils sont « tous amollis ou corrompus ; ils ne connaissent, ils « n'aiment que leurs maisons de plaisance, leurs « musiciens, leurs harems ; je travaille à rétablir « l'ordre, à ramener mon peuple à ses antiques « mœurs ; personne ne veut m'aider.
Страница 258 - Le feu prit à l'aube du jour, disent les annalistes de cette année mémorable, dans la partie basse de la ville qui fait face au faubourg de Péra et de Galata, dans une maison près des murs du sérail et des remises des bateaux du Grand Seigneur. Le gardien placé sur la tour du palais du janissaire-aga donna le signal de l'accident en frappant sur les gros tambours établis pour avertir le peuple. Les gardiens des quartiers parcoururent les rues aussitôt, en heurtant le pavé avec des bâtons...
Страница 105 - Celte pusillanimité ne le sauva pas : le sultan, consulté, méprisa une conversion qu'il n'attribua qu'à la crainte de la mort; et le jeune prince fut décapité. Brancovani mourut ensuite, montrant jusqu'au dernier moment la plus vive douleur, non pas de sa déplorable destinée, mais de la lâcheté de son plus jeune fils. La princesse, son épouse, fut la dernière victime, et périt étranglée. Telle fut la scène terrible dont le sinistre château des Sept-Tours fut le théâtre en i7i2.

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