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Applique-toi à n'être jamais un moment privé de vin, Nicolas

car c'est le vin qui donne du reflet à l'intelligence, au cœur de l'homme, à la religion. Si le diable en avait goûté un seul instant, il aurait adoré Adam et aurait fait devant lui deux mille génuflexions.

(270)

(198)

See that thou art never left without wine, for it is McCarthy wine which fills the heart of man with wisdom and with knowledge of religion. If the Devil had tasted one drop thereof, he would have adored Adam, and would have bowed himself down before him two thousand times.

Ne'er for one moment leave your cup unused!
Wine keeps heart, faith, and reason too, amused;
Had Iblis swallowed but a single drop,

Whinfield

(313)

To worship Adam he had ne'er refused!

Sei, so viel als möglich, ohne Wein nicht einen Augen- Von Schack

blick,

Denn er stärkt Verstand und Glauben, er nur schafft

des Menschen Glück.

Wenn des Weines einen Schluck auch Iblis nur

gekostet hätte,

Tausendmal vor Adam wär er huld'gend hingekniet,

ich wette.

(179)

WITH

Sir Gore

Ouseley,

BIOGRAPHICAL NOTICES | OF PERSIAN POETS;
CRITICAL AND EXPLANATORY REMARKS | BY
THE LATE RIGHT HONOURABLE || SIR GORE OUSELEY, 1846
BART. To which is prefixed || A MEMOIR || OF || THE
LATE RIGHT HON. SIR GORE OUSELEY, BART., |||
SOMETIME AMBASSADOR EXTRAORDINARY AND PLEN-

First prose

IPOTENTIARY AT THE COURT OF PERSIA. || BY |||
THE REV. JAMES REYNOLDS, M.R.A.S. [&c., &c.]
LONDON | PRINTED FOR THE ORIENTAL TRANSLATION
FUND OF GREAT BRITAIN AND IRELAND: || SOLD BY ||
W. H. ALLEN AND CO., LEADENHALL STREET ; || AND ||
B. DUPRAT, Paris. || M.DCCC.XLVI.

Sir Gore Ouseley deserves the credit of having made translation the first prose translations from Omar Khayyám. They of Omar are only two in number, but none the less they deserve their acknowledgment, and warrant the insertion of the memorial volume in the Bibliography. The two versions, which he calls "sentences," are these:

Nicolas

(299)

"My inclination leads me constantly to the enjoyment of pure wine, my ears are always filled with the soft tones of the flute and harp. When turned to clay and fashioned into a jar by the potters, O that the jar be for ever filled with pure wine."

"I saw a potter in the market place, who incessantly stamped upon a piece of fresh clay that he might fashion it into a vessel, when the clay raised its voice and said, 'I, too, was once a man like thee, therefore be gentle with me.'" (See Ruba'iy XXXVII.)

The first, numbered IV, on p. 384, has, in parentheses, "From Omar Kheiam." This Rubá'iy appears to have been omitted by McCarthy and Whinfield. French and German versions are as follows:

Je suis constamment attiré par la vue du vin limpide, mes oreilles sont sans cesse attentives aux sons mélodieux de la flûte et du rubab. Oh, si le potier fait une cruche de ma poussière, puisse cette cruche être constamment pleine de vin!

Immer hält mich der Zauber des rosigen Weines umfangen,
Immer trag' ich nach Klang der Flöten und Harfen Verlangen.
Macht einen Krug einst der Töpfer aus meinem Staube:
Mög' er voll immer sein vom edelsten Safte der Traube!

Stets hält die Blicke mir gebannt des Weines zarte Röte,
Im Ohre hallt mir immerdar der süsse Klang der Flöte.
Formt einst der Töpfer einen Krug aus meines Leibes Staube,
O stets sei dieser Krug gefüllt mit feur'gem Saft der Traube!

Bodenstedt (IX. 90)

Von Schack (154)

L'ALGEBRE D'OMAR ALKHAYYÂMÎ || PUBLIÉE, TRA- Woepcke, DUITE ET ACCOMPAGNÉE D'EXTRAITS DE MANU- 1851 SCRITS INÉDITS, || PAR || F. WOEPCKE || DOCTEUR AGRÉGÉ À L'UNIVERSITÉ DE BONN, MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE DE PARIS. || PARIS || BENJAMIN DUPRAT, LIBRAIRE DE L'INSTITUT, || DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE, DES SOCIÉTÉS ASIATIQUES DE PARIS, DE LONDRES ET DE CALCUTTA. || RUE DU CLOÎTRE-ST.-BENOIT, 7 || M DCCC LI. Paris. Typographie de Fermin Didot Frères, rue Jacob, 56. [Introduction, xxi pp. Translation, 127 pp. Arabic, 52 pp., plates, &c.]

M. Woepcke says:

66

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'Alkhayyâm signifies 'fabricant des tentes.' It is scarcely probable that the celebrated astronomer himself exercised this profession; but probably it was his father's or one of his ancestors', and consequently of the two readings Alkhayyâmî seems to be the one to be preferred.

Unjust charges against Omar

Woepcke's

“Alkhayyâmî himself informs us," continues Woepcke, "that he also had composed a treatise on the extraction of roots of higher degrees; and the little which he tells us is sufficient to reveal to us the same generalizing spirit which, as we shall soon see, led him to a systematic theory of cubic equations."

And here is a specimen of his writing in the original:

"Alkhayyâmî était poête. Mais ses vers, écrits en persan, lui ont valu une réputation d'athée et de libertin. Rappelons-nous, cependant que les mêmes accusations furent portées contre Descartes par un turbulent théologien, le recteur Voët, de l'université d'Utrecht. Ne nous empressons donc pas de souscrire à un jugement qui a peut-être sa source uniquement dans les haines religieuses que les poésies satiriques et spirituelles d'Alkhayyâmî devaient susciter contre lui."

"Ce morceau," he says, "est extrait du manuscrit No. 481, supplément arabe, de la Bibliothèque nationale, qui contient un abrégé du Târîkh-Alhogamâ, terminé en 647 de l'hégira, et dont l'auteur s'appelait Alzoûzenî:

“Omar Alkhayyam, imâm du Khorâçân, le grand translation savant du temps, était versé dans les sciences des Grecs. Il exhortait à chercher le Dieu unique, gouverneur du monde, par la purification des mouvements corporels, de manière à rendre l'âme humaine exempte de toute impurité. Il recommandait aussi une étude persévérante de la politique, fondée sur les bases de cette science établies par les philosophes grecs. Les Soufis des temps posté rieurs ont accueilli le sens apparent d'une partie de ses poésies, et puis les ont accommodées à leurs doctrines de sorte qu'ils en font l'objet de discussions dans leurs assemblées et dans leurs réunions privées. Mais le sens caché de

les poésies consiste en axiomes de la religion universelle, et en principes généraux embrassant les devoirs pratiques. Comme les hommes de son temps blåmaient ses opinions religieuses, et mettaient à découvert ce qu'il cachait en secret, il craignit pour sa vie, et mit un frein aux écarts de sa langue et de sa plume. Il fit le pèlerinage, grâce plutôt à une rencontre fortuite que par piété ; et son extérieur trahit ses pensées secrètes, bien que rien n'en parût dans ses paroles. Lorsqu'il fut arrivé à Bagdâd, les personnes qui s'étaient livrées aux mêmes études que lui en fait de sciences anciennes accoururent auprès de lui; mais il leur ferma sa porte, en homme qui avait renoncé à ces études, et non pas en homme qui fût resté leur confrère. Après Omar être retourné de son pèlerinage dans son pays, il se rendait charged au lieu des prières le soir et le matin, et cachait ses secrets, with qui pourtant ne pouvaient pas manquer de se révéler. Il hypocrisy était sans pareil dans l'astronomie et dans la philosophie ; et sa capacité éminente dans ces sciences aurait passé en proverbe s'il avait reçu en partage le respect des convenances. On a de lui des poésies légères dont le sens caché perce à travers leurs expressions voilées, et dans lesquelles la veine de la conception poétique est troublée par l'impurité de l'intention cachée. Poésie:

'Comme mon âme se contente d'une aisance modeste et facile à obtenir, que toute fois ma main et mon bras ne me procurent qu'avec effort.

'Je suis à l'abri de toutes les vicissitudes de la fortune, et dans mes malheurs, ma main et les projets que je forme sont mon refuge.

'Les sphères dans leur mouvement n'ont-elles pas prononcé l'arrêt, que toutes les étoiles heureuses finissent par décliner vers une position funeste?

'Persévérance donc, ô mon âme, dans ton repos! Tu en fais seulement crouler le sommet, en voulant en consolider les bases.'"

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