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"n'ont jamais été publiés ni traduits," will prove interesting:

"Il y a, en effet, de belles et de remarquables choses Purity and dans ces quatrains. Le style en est pur et mâle, et strength of généralement exempt de cette recherche d'idées et Omar's d'expressions qui gâte souvent les compositions per- style sanes plus modernes. Malheureusement les vers de 'Omar sont empreints, non-seulement, de ces idées spiritualistes qui dédaignent la religion positive, et qui, sans s'occuper du culte extérieur, se rapportent uniquement à Dieu, que le poëte voit en tout et partout, ce qui le fait tomber dans un panthéisme involontaire; mais, en prenant à la lettre quelques-uns de ces Ruba'iyat, on croirait même que l'auteur est athée et matérialiste; et, en effet, quoique quelques-uns de ses coreligionnaires l'aient considéré comme un saint, d'autres l'ont regardé comme un auteur impie et mécréant. Partant de ce point de vue, de Hammer le nomme le Voltaire de la poésie persane; mais il se hâte d'ajouter, cependant, pour excuser les vers quelquefois mal sonnants de notre auteur, qu'il ne faut pas toujours les condamner absolument; car ce qu'il attaque, c'est la religion telle qui l'entendent les uléma et la morale des casuistes musulmans; plutôt que la religion et la loi naturelle. . ..

"Tant que tu peux n'afflige personne, ne fais subir à personne le feu de ta colère. Si tu veux jouir du bonheur éternel, sache souffrir patiemment, et ne fais souffrir personne. [See Whitley Stokes's Versions, (10).]

"La joie règne dans le monde; mais le spiritualiste se retire dans le désert. Là, chaque branche fleurie lui représente la blanche main de Moïse, et chaque souffle de vent l'haleine vivifiante du Messie. [See Rubá'iy IV.]

Garcin

de Tassy's version

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Khayâm, pourquoi ce deuil pour tes fautes, et quel avantage trouves-tu à dévorer ton chagrin? Celui qui n'a pas péché n'a pas été non plus l'objet de l'absolution divine. Le pardon est pour les fautes, pourquoi donc te livrer à la douleur? [Appendix XXV, Nicolas, 43, etc.]

"Dans l'oratoire du cloître, dans la mosquée, dans la pagode, dans l'église, on éprouve la crainte de l'enfer et on recherche le paradis. Mais celui qui connaît les secrets de Dieu n'a jamais jeté dans son cœur une telle semence. [Appendix XXV, Nicolas, 46, etc.] *

"Voici la saison des roses et du repos au bord du ruisseau et sur la lisière de la prairie, avec deux ou trois amis et une belle de nature angélique. Qu'on apporte aussi des coupes de vin, et ne nous mettons en peine, ni de la mosquée, ni de l'église. [Rubá'iy XII.]

"Suivons le chemin du pur par les étreintes de la mort. reste pas inactif, donne-moi de dant que je devienne de la terre.

amour avant d'être saisi Charmant échanson, ne l'eau à boire en atten[Appendix XXXVII.]

"C'est parce que ton amour a attiré dans ses filets ma tête chauve, que je tiens dans ma main la coupe de vin. Tu as anéanti le repentir que ma raison m'avait inspiré, et le temps a déchiré le vêtement que la patience avait cousu. [Whitley Stokes's Version, 19.]

In the pamphlet reprint this Rubá'iy begins: "Dans le cloître et dans le collège, dans la pagode et dans l'église."

"Un amour superficiel n'est pas honorable; il est Garcin pareil au feu à demi éteint, qui est sans force. L'amant de Tassy's véritable doit n'avoir de repos et de tranquillité ni version dans l'année, ni dans le mois, ni la nuit, ni le jour. [Appendix XLVII, Nicolas, 164, etc.]

"Ne laisse pas la colère s'emparer de toi, ni une douleur insensée se saisir de ton existence. Reste avec tes livres et ton ami au milieu des champs verdoyants, avant que la terré t'enserre. [Rubá'iy XII.]

"Nous devons considérer comme une lanterne magique ce monde mobile où nous vivons dans l'étourdissement. Le soleil en est la lampe, et le monde la lanterne où nous passons comme les figures qu'on y montre." [Rubá'iy LXVIII.]

RUBAIYÁT || OF || OMAR KHAYYAM || THE ASTRON- FitzGerOMER-POET OF PERSIA | TRANSLATED INTO ENG- ald's first LISH VERSE. ||

LONDON | BERNARD QUARITCH, || CASTLE STREET, LEICESTER SQUARE || 1859 ||

On the verso:

G. Norman, Printer, Maiden Lane, Covent Garden,

London.

Brown paper, xiii+ 21 pp., 22 notes occupying 5 pp. "In beggarly disguise as to paper and print, but magnificent vesture of verse."

edition, 1859

Nicolas, 1867

Difficulties in the way

The

urgency of friends

LES QUATRAINS DE KHÈYAM || TRADUITS DU PERSAN PAR J. B. NICOLAS, || EX-PREMIER DROGMAN DE L'AMBASSADE FRANÇAISE EN PErse || conSUL DE FRANCE À RESCHT. || PARIS || IMPRIMÉ PAR ORDRE DE L'EMPEREUR À L'IMPRIMERIE IMPÉRIALEM DCCCLXVII.

xv, 229 pp. 8vo. 464 Rubáiyát, with notes.

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"J'ai longtemps pensé, durant mon séjour en Perse, qu'une traduction francaise des quatrains de Khèyam pouvait offrir quelque intérêt pour l'Europe littéraire. Ce vieux grande poète qui florissait au XIe siècle et qui faisait dans le Khoraçan les délices de la cour des Seldjoukides, continue encore de nos jours à charmer les loisirs du palais des Kadjars à Téhéran. Mais, d'un côté, la difficulté de traduire un écrivain si essentiellement abstrait dans ses pensées philosophiques, si étrangement mystique dans ses expressions figurées (trop souvent présentées sous des formes d'un matérialisme repoussant); d'un autre côté, les embarras que j'entrevoisais pour la correction des épreuves à une si grande distance de Paris, et par-dessus tout le sentiment de mon incapacité pour entreprendre un tel travail, m'avaient toujours empêché de le publier jusqu'à présent.

"A mon dernier passage à Paris, j'y ai rencontré des amis avides de nouveauté en fait de littérature orientale, parmi lesquels j'aime à citer ici Mme Blanchecotte, connue par plusieurs publications vives et passionées de moraliste et de poète. Après avoir entendu les citations orales que j'ai pu leur faire succinctement de quelques quatrains du poète qui nous occupe, ils m'ont si fortement conseillé d'en publier une traduction complète, ils ont mis tant d'insistance dans leurs conseils,

tant de bienveillance dans leurs offres de service, que je me suis décidé à me conformer à leurs désirs en éditant aujourd'hui cet ouvrage.

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Cependant je le considérerais encore comme audessus de mes forces, sans la coopération de HassanAli-Khan, ministre plénipotentiaire de Perse près la cour des Tuileries, qui a poussé l'obligeance jusqu'à m'aider de sa profonde érudition et de ses précieux avis."

The rest of the preface is devoted to a sketch of the The broken life of Omar. It ends with the anecdote elsewhere wine-jar told of the broken wine-jar and the blasphemous quatrain, but as Nicolas translates it from another Rubá'iy than that given in his text, it may be interesting to quote it here:

"Tu as brisé ma cruche de vin, mon Dieu! tu as "ainsi fermé sur moi la porte de la joie, mon Dieu! "c'est moi qui bois, et c'est toi qui commets les dés"ordres de l'ivresse ! Oh! (puisse ma bouche se "remplir de terre!) serais-tu ivre, mon Dieu?"

"Le poète, après avoir prononcé ce blasphème, jetant les yeux sur une glace, se serait aperçu que son visage était noir comme du charbon. C'était une

punition du ciel. Alors il fit cet autre quatrain non moins audacieux que le premier, et qui exprime d'une manière absolue la répulsion du poète pour la doctrine des peines futures, décrites dans le Koran, et prêchées si chaleureusement par les moullahs. Les soufis considèrent cette doctrine, non-seulement comme le renversement de la leur, mais encore comme indigne de la miséricorde et de la clémence de la Divinité. Voici ce quatrain:

« ПретходнаНастави »