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choses qui seront les plus propres à resserrer les liens indissolubles qui font le bonheur des deux nations, et à assurer la tranquillité et la prospérité du Corps Helvétique. Je prie Dieu, etc.

BARTHÉLEMY.

A Bâle, 12 ventôse l'an iv de la République française, (2 mars 1796.)

IV.

N. B. La correspondance suivante servira particulièrement à faire connaître la différence qui existe entre les notes en forme mixte, se rapprochant des lettres, et celles des notes en forme de lettres mêmes, ainsi que l'usage différent qu'on peut en faire.

Note du Chargé d'affaires d'Espagne à Rome, au Cardinal Secrétaire d'état de Sa Sainteté.

ÉMINENCE,

Du palais d'Espagne, le 20 février 1823.

S. Exc. D. Évariste San-Miguel, Secrétaire d'état et des affaires étrangères de S. M. C., a informé le soussigné, en date du 31 janvier dernier, par la voie d'un courrier extraordinaire du cabinet, que le Roi n'a pas consenti à nommer un autre plénipotentiaire près de cette cour en place de D. Joaquin Laurent de Villanueva, comme S. S. le désirait, et que les passe-ports ayant été remis

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à Ms le Nonce pour qu'il partît des états d'Espagne, ce départ a été effectué le 28 dudit mois de janvier. En conséquence S. M. a résolu pareillement que le soussigné partît de cette capitale avec toute sa légation, et qu'il se rendît à Madrid, en laissant fermés et scellés les archives de la mission, et en les confiant à telle personne qui méritera la confiance du soussigné. Mais il est aussi enjoint au soussigné de faire connaître, comme il le fait, en même temps qu'il demandera ses passe-ports au gouvernement de S. S., que cette mesure est purement diplomatique, et que ni S. M. C. ni son gouvernement n'entendront par ce motif rompre leurs relations avec le chef visible de l'Église.

En s'acquittant donc de cet ordre du Roi dans toutes ses parties, le soussigné prie V. Em. de vouloir bien ordonner que les passe-ports nécessaires lui soient expédiés, et il renouvelle en cette circonstance les assurances de la plus haute estime et considération avec laquelle il a l'honneur d'être,

De V. Em.,

Le très-dévoué et très-obéissant serviteur,

Joseph APARICI.

Billet adressé simultanément par le méme Chargé d'affaires au Cardinal Secrétaire d'état de

Sa Sainteté.

Du palais d'Espagne, le 20 février 1823.

ÉMINENCE,

Outre l'ordre royal qui m'a été transmis par S. Em. D. Évariste San-Miguel, Secrétaire d'état et des affaires étrangères de S. M. C., et que j'ai l'honneur de communiquer aujourd'hui à V. Em., à l'effet de demander au gouvernement de S. S. les passe-ports nécessaires pour partir de cette capitale et me rendre à Madrid, il m'est parvenu aussi par le même courrier de cabinet une autre dépêche postérieure en date du 2 du présent mois de février, par laquelle le susdit M. SanMiguel me dit que, malgré l'ordre que je recevais en date du 31 janvier, de partir de cette capitale et de retourner à Madrid en conséquence du départ de toute la nonciature apostolique, S. M. ne méconnaissant pas pour cela la nécessité de laisser à Rome une personne qui soit chargée de soigner les affaires ecclésiastiques, avait résolu qu'en cessant sur-le-champ d'être revêtu du caractère de son Chargé d'affaires, je conserve celui d'Agent général pour les expéditions ecclésiastiques, comme je le suis dans cette capitale, S. M. espérant que

la Cour de S. S. ne mettra point d'obstacle à ce que je continue à résider ici avec ce simple caractère.

S'il en était ainsi, je prie V. Em. de me le faire connaître; et dans le cas contraire elle voudra bien donner les ordres nécessaires pour que les passe-ports me soient expédiés suivant ce que j'ai eu l'honneur de lui notifier par mon premier office en date de ce jour.

Je profite de cette occasion pour avoir l'honneur de réitérer les protestations des sentimens de la plus haute estime et considération avec lesquels je suis,

De V. Em.

Le très-dévoué et très-obéissant serviteur;

Joseph APARICI.

Réponse du Cardinal Secrétaire d'état de S. S., à la note officielle du Chargé d'affaires d'Espagne.

Du palais Quirinal, le 21 février 1823.

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Le soussigné, Cardinal Secrétaire d'état, a mis sous les yeux de S. S., à l'audience de ce matin, la note officielle que V. S. Illustrissime lui a adressée hier au soir, par laquelle vous faites connaître que S. M. C. n'ayant point consenti, etc,

(suit le contenu littéral de la note rapportée cidessus jusqu'à l'alinéa : « En s'acquittant, etc., exclusivement).

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Le Saint-Père était déjà instruit auparavant du procédé que le gouvernement espagnol a voulu adopter contre toute raison, et par une violation manifeste du droit des gens, en chassant des états de S. M. C. le Nonce pontifical acccrédité depuis plusieurs années près de S. M., sous le seul prétexte que S. S. usant de la manière la plus délicate et avec tous les égards possible, du droit qu'a tout Souverain de ne pas recevoir à sa Cour la personne d'un ministre qui ne peut mériter sa confianee, avait prié S. M. C. de lui envoyer un autre sujet en place de M. Villanueva. La bienveillance particulière que S. S. a vouée à S. M. C. ainsi qu'à la nation espagnole, et les preuves éclatantes de son affection paternelle, qu'elle a données à cette nation dans tous les temps, sans les interrompre, même à l'époque où les plus acerbes prises sur des objets et des personnes ecclésiastigues lui ont fourni des sujets continuels de douleur, malgré lesquels elle venait encore d'accorder des concessions assez importantes au moment même où le gouvernement de S. M. C. lui faisait une injure si grave, avait fait ressentir vivement à S. S. un tel procédé. Maintenant V. S. Illustrissime déclarant que votre

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