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DES

CONSUL S.

PAR

ALEX. DE MILTITZ,

CHAMBELLAN DE S. M. LE ROI DE PRUSSE, ANCIEN MINISTRE PRÈS LA PORTE OTTOMANE.

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DU DÉVELOPPEMENT

DES

INSTITUTIONS JUDICIAIRES

ET

ADMINISTRATIVES

CRÉÉES

POUR L'UTILITÉ DU COMMERCE,

AINSI QUE DE LA

LÉGISLATION COMMERCIALE

ET

MARITIME

DES

PRINCIPAUX ÉTATS DE L'EUROPE

ET DES

ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE du nord.

PAR

ALEX. DE MILTITZ,

CHAMBELLAN DE S. M. LE ROI DE PRUSSE, ANCIEN MINISTRE PRÈS LA PORTE OTTOMANE.

LONDRES & BERLIN.

A. ASHER,

PRÉFACE.

La haute utilité des Consulats à l'étranger a de bonne heure été reconnue par tous les États commerçants de l'Europe. Néanmoins les Publicistes ne se sont occupés, qu'en passant, pour ainsi dire, de cette Institution; ceux qui en ont parlé avec le plus de détails, n'ont émis que des opinions vagues et souvent même contradictoires sur le caractère et les attributions des Consuls; les auteurs des Dictionnaires de commerce anglais et français, ont fourni quelques articles plus ou moins imparfaits sur cette matière; nulle part, avant la fin du XVIII° siècle, on n'a même essayé de former une Théorie des principes adoptés en pratique par les diverses Puissances à l'égard des Consuls *), principes que plusieurs d'entre elles ont cependant formellement consacrés par des lois réglementaires ou des conventions diplomatiques.

C'est à feu Mr. de Steck, Conseiller de Légation au Ministère des affaires étrangères en Prusse, qu'appartient le mérite d'avoir le premier posé les bases d'une Théorie du Consulat dans son Essai sur les Consuls**).

*) L'ébauche d'un discours sur les Consuls, par J. H. Meifsler, Hambourg 1751 in 4°., mérite à peine d'être mentionnée.

**) Essai sur les Consuls, par Mr. de Steck, Berlin 1790 pét. in 8°.

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