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On trouve chez les mêmes Libraires

l'ouvrage ci-après :

TABLEAU GÉNÉRAL DE LA RUSSIE MODERNE, et situation politique de cet Empire au commencement du XIX. siècle; par V. C*** ( continuateur de l'Abrégé de l'Histoire Générale des Voyages); avec cette épigraphe :

St. Pétersbourg est la fenêtre par laquelle la Russie regarde continuellement l'Europe.

(ALGAROTTI, Lettres sur la Russie).

Deux vol. in-8°. avec deux cartes géographiques.

DES

ÉTATS DANOIS,

Envisagés sous les rapports du Mécanisme
Social;

PAR JEAN-PIERRE CATTEAU.

Avec une Carte.

TOME SEC O N D.

A PARIS,

Chez TREUTTEL et WÜRTZ, Libraires, quai
Voltaire, no. 2; et à STRASBOURG, Grand'rue, no. 15.

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DES

ÉTATS DANOIS.

CHAPITRE VI.

Systême militaire.

Armée de terre.

CONFORMÉMENT à l'esprit du gouvernement féodal, ce furent longtems les feudataires de la couronne, qui fournirent les troupes nécessaires pour la défense de l'État. Quand la guerre éclatait, on rassemblait les divers contingens, et l'on en formait l'armée. Chrétien IV classa ces contingens en corps réguliers. Le même prince établit, à ses propres frais, une espèce de milice permanente, qu'il répandit dans les provinces.

Après la révolution de 1660, l'établissement d'une armée, dont le prince eut seul la disposition, fut un des premiers soins du gouvernement. Sous Frédéric III Tome II.

A

et sous Chrétien V, cette armée était de trente à quarante mille hommes, levés et entretenus aux frais du roi. Il n'y avait cependant rien de fixe ni dans la manière de lever les troupes, ni dans l'organisation de l'ensemble. Frédéric IV fut le créateur du systême, dont les bases subsistent encore, mais qui, d'ailleurs, a subi plusieurs modifications dans les tems plus modernes.

Il fut établi un corps permanent de troupes régulières, composé tant d'étrangers que de nationaux, et un corps de milice uniquement nationale. La force du premier de ces corps a varié suivant les circonstances, et en dernier lieu elle a été de seize à dix-sept mille hommes. Les recrues pour les régimens de Norvège se font dans le pays même; les autres s'étendent en Allemagne. Suivant un calcul publié en 1788 par le collège de la guerre, on avait engagé dans l'étranger, pendant un espace de dix années, quatre mille. hommes, qui avaient coûté, en frais d'engagement, 408,830 r. 39 s., faisant par

tête 102 r. 10 s.

Pendant le

le mème

espace de tems on avait engagé dans les

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